Un parallèle intéressant, même si le roman en lui-même ne me restera pas longtemps en mémoire.
Une plongée dans la guerre et l'après-guerre de 14 et de ses gueules cassées, de ses familles blessées et qui tentent de se reconstruire encore maintenant.
Un livre qui m'a semblé écrit plus pour le plaisir de l'auteur que pour le plaisir du lecteur.
Dommage que le titre en dise trop, et m'est apparu, au fil des pages, ce qu'a dévoilé la fin du roman.
Une réalité crue, comme les mots de Jeanne pour décrire l'arrivée de ses règles, qui la propulse au rang de femme : difficile pour elle de quitter son corps de petite fille.
Une relation malsaine avec Hector, le frère de Jeanne, faite de domination et de secret.
De jolies pages sur les luciolles, même si je ne suis pas fan. Mais une description des beauté de la nature trop en contraste avec ce que vit Jeanne. Un contraste trop violent pour moi.
L'image que je retiendrai :
Le geste final de Jeanne, ne pouvant exprimer autrement sa douleur.
Voici un roman plein d'humour ou le suspens monte au fil des pages : mais qui est le propriétaire de l'immeuble derrière tous ces meurtres (dont un par saut à l'elastique....) et qui choisit ses locataires avec une logique toute personnelle.
Mon avis :
Où l'on retrouve nos trois pères à la recherche de leurs fils partis suivre Jésus.
Toujours autant de second degré de la part des personnages qui vivent le boulversement de l'arrivée du Messie sans y croire
Un très beau roman sur les désastres et les incohérences de la guerre. Une écriture très pure et agréable.
La guerre vue par les yeux d'un astronome qui ne laisse passer aucun détail pour trouver la vérité et protéger la jeune fille faible.
Un père las de la vie car son amour, sa femme, est morte par sa faute et sa fille ne le sait pas. Ne sachant comment lui dire, ne pouvant communiquer avec elle, il préfère s'engager dans la dernière bataille allemande sur le front russe et lui envoit des lettres.
L'image que je retiendrai :
celle d'un sanatorium, sensé accueillir les blessés, vide. Tout le monde a deviné pourquoi au bourg, mais la loi du silence règne. Les grandes fenêtres laissent entrer un soleil qui ne réchauffe plus personne