Mon avis :
Je ne suis pas une fan du genre "nouvelles", pourtant c'est ce livre que j'ai choisi de Jean-Bernard Pouy au festival "Sang d'encre" l'année dernière.
Entre-temps, j'ai lu "1280 âmes", un roman du même auteur que je n'avais pas particulièrement goûté.
Ses nouvelles sont meilleures, parce que plus courtes et que les chutes sont des plus grinçantes, humour que j'apprécie.
Ceci dit, je pense que je vais en restez là avec cet auteur, d'autant plus que je sais maintenant beaucoup de choses de son intimité dorénavent comme indiqué dans sa dédicace, qu'il préfère la roubignole droite.....
Mon avis :
Acheté l'an passé au festival "Sang d'encre" et dédicacé par l'auteur, je me lance enfin dans sa lecture.
Un peu rude au départ, j'ai mis du temps à me couler dans l'histoire, mais je n'ai plus pu la lâcher ensuite. L'auteur sait créer une atmosphère et brouiller les pistes.
Seuls bémols : l'action se déroule en pays ch'ti, donc les anciens s'expriment en ch'timi, et pour qui ne connait pas le patois (et "Bienvenue chez les ch'tis" est loin derrière moi), il faut un certain temps d'adaptation.
Et bizarrement, la narration utilise pas mal de vocabulaire plus trop usité. Il m'a fallu aller chercher loin dans ma mémoire la signification de "logomachie", "misonéisme" ou encore "palinodie"...
Ceci dit, le prix du polar Cognac 2008 est bien mérité, je trouve car le final, avec pourtant ses explications limpides, est percutant.
Une gentille dédicace de la part de "l'enfant de l'histoire", qui a préféré prendre la plume plutôt que le canon de ses soldats de plomb.
Ceci dit, le recours à la franc-maçonnerie pour cacher les révélations d'un des suspect est un procédé très moderne et qui devait encore être tu dans les années 1950. Cette société ne serait-elle plus se faire discrète.....
L'image que je retiendrai :
La description de la société des années 50 et ses évenements d'Algérie toujours présents
Je n'avais pas été convaincu par "Le syndrome Copernic", alors je n'étais pas pressé de lire son dernier roman que les blogueurs-euses ont en général bien aimé (pour ceux qui l'ont lu, bien sûr).
Force m'est de constater que finalement, je l'ai bien aimé.
Bon, toutes les grosses ficelles sont là : un duo flic-jeune femme, un peu d'ésotérisme histoire de nous faire trouver des codes, du dépaysement dans un pays d'Amérique latine, et un méchant insaisissable.
Un bon moment de lecture, meilleur que notre première rencontre, mais chacun a pris du grade depuis...
J'ai beaucoup aimé les trois lumières finales, également.
L'image que je retiendrai :
Celle d'Ari brûlant de précieux manuscrits, quelle hérésie !
Voici un roman qui ne payait pas de mine au milieu des ténors du polar. Lystig, qui l'avait adoré, m'avait demandé d'aller lui faire dédicacer. Une fois ma mission accomplie, j'ai pu me délecter de la prose de l'auteur.
Bon, je l'avoue, c'est un livre très "écrit" et j'ai eu un peu de mal à entrer dans la mélodie des phrases très travaillées de l'auteur. Cependant, son humour décalé m'a tout de suite plu et j'ai accroché aux intrigues et ficelles et me suis laissée embarquer dans l'histoire.
Qui plus est, il est question d'hommes politiques corrompus ou ne pouvant résister à l'appel de la chaire ; de réseaux de syndicalistes travaillant en collaboration ; des limites de la médecine.
Sans oublier la dent de l'écrivain contre les architectes : des morceaux délectables et des charges toutes plus justes les unes que les autres contre ces gourous de notre quotidien.
Un régal, je vous dis....
L'image que je retiendrai :
Celle du personnage principal parlant à ses filles, je vous laisse devinez lesquelles..
Autant j'avais adoré "La ligne de sang", autant j'ai été quelque peu déçue par cette histoire très enchevêtrée aux personnages multiples.
La prise d'otage est peu crédible et les experts de la gendarmeries sont aussi rapides que ceux de la télé.
Ceci dit, nous devons rendre visite aux prochaines vacances à nos amis expatriés à Mozac, j'espère qu'il ne nous arrivera pas ce genre d'aventures