Après l'ensorcelant "Darwyne", Colin Niel nous revient et nous plonge à nouveau au coeur de la forêt amazonienne : presque dix années ont passé depuis que Darwyne a disparu en pleine jungle, peut-être est-il mort, nul ne le sait.
Mathurine élève seule son fils Wallace, mais pas comme Yolanda élevait Darwyne autrefois, car Wallace est un "privilégié". C'est ce que Mathurine lui répète souvent. Contrairement à sa mère, Wallace n'aime pas la forêt, elle lui fait peur ! Cependant il se passe très bien de ces pérégrinations en milieu hostile, il préfère cent fois les jeux vidéo.
Mais si le petit garçon n' a qu'un modèle référent, pour Mathurine, c'est plus complexe : elle n'a jamais vraiment oublié Darwyne, cet enfant au corps tout tordu et ingrat qui évoluait avec aisance et grâce là où d'autres trébuchent et se perdent. Elle n'a plus de temps pour autre chose que le poids du quotidien.
En viendrait-elle à regretter son choix d'être devenue mère, qui l'entrave dans sa soif de liberté ?
Peut-être un peu moins sombre, toujours aussi lyrique, encore une fois, un bijou !

Pour "le Mystère de la maison aux trois ormes", Valentin Musso s'est inspiré des meurtres en pièce close chers à Agatha Christie, par exemple...
L'intrigue se situe à la toute fin des années 30, sur la propriété du Comte de Montalabert, retrouvé assassiné dans son bureau, porte et fenêtres verrouillées de l'intérieur.
Des retournements de situation à foison, une virtuosité digne des plus grands, le lecteur n'est pas au bout de ses surprises !
Un excellent moment de lecture !

L'agent Seventeen n'est pas tout à fait un agent secret, ce serait plutôt un tueur clandestin, à qui on donne des moyens colossaux pour agir.

Il accepte toutes les missions qui lui sont confiées, la prochaine s'avérant des plus complexes et dangereuses : éliminer son prédécesseur, l'agent Sixteen, qui a disparu depuis quelques années dans un coin perdu d'Amérique et qui est réputé imbattable.

C'est rythmé, plein de rebondissements, à la fois féroce et drôle, et la suite, qui s'intitule "l'Assassin Eighteen" est déjà disponible !

Alors, n'attendez plus !

Sarek est un thriller psychologique suédois dans lequel l'on suit Anna Samuelson, qui semble être l'unique rescapée d'un week-end de randonnée et d'escalade dans le parc national de Sarek.

Anna est interrogée comme témoin et donc, nous raconte sa vie, dévoile tout ce qu'il s'est passé pendant son périple, jusqu'au drame.

Sarek est un premier roman atmosphérique, immersif, très prenant et bien construit, qui donne le frisson, parfait pour des vacances...

À l'instar des guerres civiles meurtrières dont il est question dans ce roman noir extrêmement addictif, le talent et l'écriture de Karine Giebel emportent le lecteur comme un raz de marée. À la différence que celui-ci en redemande, et cela tombe bien car il y aura une suite, à venir très prochainement... C'est un coup de maître !