ICONOGRAPHIE, PROPAGANDE ET LEGITIMATION
EAN13
9782130501473
ISBN
978-2-13-050147-3
Éditeur
Presses universitaires de France
Date de publication
Collection
Les origines de l'État moderne en Europe, XIIIe-XVIIIe siècle
Nombre de pages
363
Dimensions
21,7 x 15 x 2,2 cm
Poids
520 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
320.014
Fiches UNIMARC
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Que l'imaginaire (représentations mentales et imagerie correspondante) soit une dimension constitutive du politique, n'est plus aujourd'hui à démontrer. L'étude de la production et du fonctionnement des imaginaires monarchiques s'impose à l'historien de l'Etat moderne comme une nécessité nouvelle et fondamentale. Quelles significations, quels destinataires et quelle réception, donc quelle efficacité ? Dans quels espaces publics ou privés, à quelles occasions, sous quelles formes, cette rhétorique des images a-t-elle été mise en oeuvre ? En quoi le crépuscule des images symboliques au XVIIIe siècle fut-il un signe de la délégitimation des pouvoirs de la première modernité ? La représentation produit une imagerie spécifique. Les portraits officiels, préoccupation majeure des hommes au pouvoir, ainsi que les couronnements, les funérailles, les spectacles, visites royales et autres exemples de cérémonial de cour, étaient aussi d'importants éléments de l'environnement symbolique de ceux qui ont atteint les sommets du pouvoir.Les systèmes allégoriques alors créés, continuèrent à se développer à ravers le Moyen Age jusqu'au début de l'époque moderne. Cette mythologie politique influença la litérature et les arts jusqu'au milieu du 19e siècle (fin de l'étude historique de la représentation dans ce volume)Au coeur de tous ces processus se trouve le principe rhétorique de "persuasio". Le sens et les ramifications de ce principe forment le noyau de toute entreprise étatique de propagande et de légitimationKurt Johannesson : étude du portrait du prince comme exemple rhétorique, le roi Gustave V fonda au 16e siècle sa propre dynastieFriedrich Polleross s'interroge sur le personnage d'Hercule en tant que symbole des vertus chrétiennes et païennes, cette signification dure jusqu'à la fin du 18e siècleMatthias Winner met en évidence la relation étroite qui unit le peintre Rubens et son commanditaire ainsi que le choix des thèmesJosé Nieto Soria étudie l'acivité des clercs de la Cour de CastilleFernando Checa Gremades discute des problèmes de fonction et de structure visuelle en relation avec le symbolisme politiqueSergio Berelli analyse le "Couronnement de Napoléon" peint par DavidGunnar Danbolt fait une analyse comparative des systèmes de pouvoir représentés dans les fresques italiennes Rudolf Preimesberger analyse les symboles visuels de l'autorité papale (fontaine de Jean de Bologne représentant Pie IV sous les traits de Neptune calmant les flots)Juliusz Chroscicki défini le concept de "l'espace cérémoniel" , lieu où le souverain se montre au public, où est révélée la hiérarchie de la Cour et démontré le pouvoir de l'EtatGérard Sabatier montre que les décors de Versailles peuvent être considérés comme une propagandePeer Burke s'intéresse au pouvoir des images et leur nombre dans la deuxième moitié du 17e siècle. Thomas Fröschl emprunte ses exemples aux Pays Bas, à la Suisse et aux Etats-Unis dans leur présentation de l'imagerie républicaine
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