- EAN13
- 9782875622679
- ISBN
- 978-2-87562-267-9
- Éditeur
- Presses Universitaires de Liège
- Date de publication
- 15/04/2021
- Collection
- Collection Truchements
- Nombre de pages
- 179
- Dimensions
- 16 x 3,3 cm
- Poids
- 372 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Langues et rapports de force
Les enjeux politiques de la traduction
Letawe Celine, Pagno
Presses Universitaires de Liège
Collection Truchements
Offres
Égalité de droits, ouverture à la différence – deux exigences trop souvent
bafouées dans les relations entre communautés culturelles, mais aussi entre
les langues dans lesquelles ces cultures diverses s'enracinent. Mais si parler
la langue de l’autre, lorsqu’elle est dominante, peut être «acte d’allégeance
et de soumission» (Amin Maalouf), la situation est plus complexe lorsqu’il
s’agit de traduction. C’est cette complexité qu’abordent, sous différents
angles, dans différents contextes et différentes combinaisons de langues, les
dix chapitres de ce volume. Rédigés tantôt en français tantôt en anglais (deux
langues dominantes), certains textes développent des considérations
théoriques; d’autres explorent les contraintes institutionnelles; d’autres
encore commentent les astuces dont font preuve traductrices et traducteurs
pour retrouver dans la langue cible la présence d’une langue ou d’une variété
linguistique minorisée dans leur texte source. Tous «déploient, autant sur le
plan théorique que critique, des expériences traductives et des réflexions
traductologiques où l’une des langues de travail détient le statut de langue
coloniale, impériale ou hégémonique. C’est au sein du rapport de forces
instauré par cette coprésence des langues qu’opère la traduction, soit pour
masquer le conflit, soit pour, au contraire, le mettre en évidence.» (1363)
bafouées dans les relations entre communautés culturelles, mais aussi entre
les langues dans lesquelles ces cultures diverses s'enracinent. Mais si parler
la langue de l’autre, lorsqu’elle est dominante, peut être «acte d’allégeance
et de soumission» (Amin Maalouf), la situation est plus complexe lorsqu’il
s’agit de traduction. C’est cette complexité qu’abordent, sous différents
angles, dans différents contextes et différentes combinaisons de langues, les
dix chapitres de ce volume. Rédigés tantôt en français tantôt en anglais (deux
langues dominantes), certains textes développent des considérations
théoriques; d’autres explorent les contraintes institutionnelles; d’autres
encore commentent les astuces dont font preuve traductrices et traducteurs
pour retrouver dans la langue cible la présence d’une langue ou d’une variété
linguistique minorisée dans leur texte source. Tous «déploient, autant sur le
plan théorique que critique, des expériences traductives et des réflexions
traductologiques où l’une des langues de travail détient le statut de langue
coloniale, impériale ou hégémonique. C’est au sein du rapport de forces
instauré par cette coprésence des langues qu’opère la traduction, soit pour
masquer le conflit, soit pour, au contraire, le mettre en évidence.» (1363)
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