- EAN13
- 9782845902855
- ISBN
- 978-2-84590-285-5
- Éditeur
- Arfuyen
- Date de publication
- 02/05/2019
- Collection
- AINSI PARLAIT L
- Nombre de pages
- 165
- Dimensions
- 18,5 x 12 x 1,5 cm
- Poids
- 166 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Gustave Flaubert
Dits et maximes de vie
De Gustave Flaubert
Édité par Yves Leclair
Arfuyen
Ainsi Parlait L
Offres
« L'auteur doit être dans son œuvre comme Dieu dans l'univers, présent partout et visible nulle part. » C'est Flaubert qui écrivait cette phrase, dans une lettre de 1852. Et il est vrai que, dans ses grands textes littéraires, Flaubert a utilisé toutes les ressources de l'art le plus élaboré pour effacer autant qu'il le pouvait ses traces.
On cite toujours le fameux « Madame Bovary, c'est moi ! » , mais Flaubert n'a jamais écrit ni dit cette phrase dans le sens où on la cite. Madame Bovary, voici tout au contraire ce qu'il en écrit : « Ce livre, tout en calcul et en ruses de style, n'est pas de mon sang, [...] c'est de ma part une chose voulue, factice. » Cet « art pour l'art » que Flaubert a théorisé, tout de volonté, d'intelligence et de paradoxes, n'est pas, il faut l'avouer, sans ennuyer parfois. Salammbô laisse à bien des lecteurs intrépides de fâcheux souvenirs...
Mais là où Flaubert ne se cache nullement, là où tout au contraire il explose, il éructe, il jubile - et nous avec lui -, c'est dans cette autre partie de son œuvre, que bien peu de gens lisent et où pourtant son génie éclate plus que nulle part ailleurs : dans ses lettres, ses notes, ses articles, ses journaux.
Cette partie de son œuvre, c'est beaucoup plus que l'ensemble des romans : mais comment la lire ? par où commencer ? « La vie doit être une éducation incessante ; il faut tout apprendre, depuis parler jusqu'à mourir. » C'est dans cet atelier secret que Flaubert est le plus passionnant, le plus moderne. C'est là qu'Yves Leclair s'est mis pour nous à l'écoute.
On cite toujours le fameux « Madame Bovary, c'est moi ! » , mais Flaubert n'a jamais écrit ni dit cette phrase dans le sens où on la cite. Madame Bovary, voici tout au contraire ce qu'il en écrit : « Ce livre, tout en calcul et en ruses de style, n'est pas de mon sang, [...] c'est de ma part une chose voulue, factice. » Cet « art pour l'art » que Flaubert a théorisé, tout de volonté, d'intelligence et de paradoxes, n'est pas, il faut l'avouer, sans ennuyer parfois. Salammbô laisse à bien des lecteurs intrépides de fâcheux souvenirs...
Mais là où Flaubert ne se cache nullement, là où tout au contraire il explose, il éructe, il jubile - et nous avec lui -, c'est dans cette autre partie de son œuvre, que bien peu de gens lisent et où pourtant son génie éclate plus que nulle part ailleurs : dans ses lettres, ses notes, ses articles, ses journaux.
Cette partie de son œuvre, c'est beaucoup plus que l'ensemble des romans : mais comment la lire ? par où commencer ? « La vie doit être une éducation incessante ; il faut tout apprendre, depuis parler jusqu'à mourir. » C'est dans cet atelier secret que Flaubert est le plus passionnant, le plus moderne. C'est là qu'Yves Leclair s'est mis pour nous à l'écoute.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Ça peut pas faire de mal - Le roman français du XIXᵉ siècle : Balzac, Flaubert, Zola, Maupassant lus et commentés par Guillaume GallienneGuillaume GallienneGall. (GALLIMARD)
-
La queue de la poire de la boule de Monseigneur, pochade rouennaiseLouis Bouilhet, Gustave Flaubertle Veilleur de proue