Les Aphrodites - Volume 2 : Le masque aveugle
EAN13
9782359545173
Éditeur
Tabou
Date de publication
Langue
français
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Les Aphrodites - Volume 2 : Le masque aveugle

Tabou

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Écrit en 1793, Les Aphrodites est, à l’origine, un de ces romans dont
l’univers est une joyeuse débauche. En un siècle où les sociétés secrètes
abondent, il fut un groupe de libertins, près de Paris, qu'on nommait « Les
Aphrodites ». L'auteur y place l'intrigue de son marivaudage et décrit ses
contemporains en véritable humaniste: les hommes sont jugés sur leur calibre
et leurs performances, les femmes sur leurs qualités et leur expérience.
Libertin donc, mais surtout hédoniste car Nerciat est aux antipodes de la
morgue du marquis de Sade. Au seuil de « la terreur », en ces temps de
jacobinisme, toute la noblesse se déplace vers l'Allemagne et l'Autriche. Les
castes sont sans dessus dessous et jusqu'au sein des Aphrodites, une société
secrète à seule vocation de plaisir, les usages s'en ressentent. Mme Durut,
l'intendante de cet hospice, tient pourtant bien ses comptes et veille à la
tenue de son personnel, surtout celle de Loulou, son protégé. Un coup d'oeil
en coulisse, tandis qu'un étrange gascon vient se présenter à l'entrée des
artistes. On jugera de ses qualités, surtout certaines, comme il se doit, mais
après avoir fait la connaissance d'une marquise, sur le départ, elle aussi, et
bien décidée à prendre dans son sillage un jeune gentil-homme français, fût-ce
au prix de savants stratagèmes. Agathe Durut arrivera t-elle à l'en dissuader
? Après Intrigante Agathe, ce second tome des Aphrodites nous replonge dans
l'univers libertin d'une cette société secrête en marge du tumulte politique
de la révolution. On y retrouvera les personnages principaux de la première
partie, avec quelques nouveaux acteurs pour s'adonner sans retenue au plaisirs
de l'intrigue, du mensonge, du sophisme et naturellement du sexe. On l’aura
compris, Les Aphrodites est une sorte de vaudeville, une histoire de placards
où la langue fine du 18e siècle est mise en valeur par le dessin de grande
qualité d’Emmanuel Murzeau.
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