- EAN13
- 9782331076558
- Éditeur
- Vents d'Ouest
- Date de publication
- 19/04/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Vents d'Ouest 23,00
Qui regarde qui ? …
Entre les statues de marbre et les tableaux de maîtres, les visiteurs du
musée d’Orsay posent tantôt des yeux admiratifs, tantôt un regard
perplexe sur les chefs-d’œuvre qui bordent les allées. Ils échangent
dans un murmure discret et continuent leur déambulation. Mais lorsque
les portes du musée d'Orsay ferment et que la nuit tombe, les sculptures
et les peintures quittent la pose, descendent de leur socle,
s'animent, se détendent, se mettent à se raconter,
s’interrogent ou commentent ce qu'elles ont pu voir ou entendre au cours de la
journée. L’Olympia de Manet, qui en a peut-être assez de passer
sa vie allongée, déserte sa couche ; les Raboteurs de parquet de
Caillebotte, fatigués, délaissent les lattes du parquet ; et
Héraclès se dirige, comme à son habitude, tout droit vers sa pièce
favorite : les toilettes. Certains se retrouvent pour dresser un
portrait peu flatteur des visiteurs indélicats ; d’autres,
désabusés, s’assoient pour observer l’absurdité du monde à travers les
vitraux de la grande horloge. D’autres encore accueillent les nouveaux
venus, car les collections s’agrandissent ! Au petit matin,
toutes les œuvres regagnent leur socle ou leur cadre et reprennent la pose
avant l'ouverture des portes. Un quotidien au musée où l’on découvre
que tour à tour, les rôles s'inversent. Que peuvent bien penser
de nous les peintures et les sculptures à force de nous observer et de nous
écouter dans les couloirs et les salles d'un musée tout au long de la journée
?… Ce que de jour les « regardeurs » disent des regardés, et
surtout ce que de nuit les regardés racontent des « regardeurs ». Le
lecteur devient témoin et spectateur d'un quotidien aussi bien nocturne que
diurne dans le musée.


Fin observateur, Christophe Chabouté signe un album plein de poésie qui
nous invite à réfléchir sur notre rapport à l’art, nos certitudes et à
la manière dont nous percevons le monde. Se jouant des visiteurs mais
jamais du lecteur, il laisse place à la contemplation avec humour et
sensibilité.
Entre les statues de marbre et les tableaux de maîtres, les visiteurs du
musée d’Orsay posent tantôt des yeux admiratifs, tantôt un regard
perplexe sur les chefs-d’œuvre qui bordent les allées. Ils échangent
dans un murmure discret et continuent leur déambulation. Mais lorsque
les portes du musée d'Orsay ferment et que la nuit tombe, les sculptures
et les peintures quittent la pose, descendent de leur socle,
s'animent, se détendent, se mettent à se raconter,
s’interrogent ou commentent ce qu'elles ont pu voir ou entendre au cours de la
journée. L’Olympia de Manet, qui en a peut-être assez de passer
sa vie allongée, déserte sa couche ; les Raboteurs de parquet de
Caillebotte, fatigués, délaissent les lattes du parquet ; et
Héraclès se dirige, comme à son habitude, tout droit vers sa pièce
favorite : les toilettes. Certains se retrouvent pour dresser un
portrait peu flatteur des visiteurs indélicats ; d’autres,
désabusés, s’assoient pour observer l’absurdité du monde à travers les
vitraux de la grande horloge. D’autres encore accueillent les nouveaux
venus, car les collections s’agrandissent ! Au petit matin,
toutes les œuvres regagnent leur socle ou leur cadre et reprennent la pose
avant l'ouverture des portes. Un quotidien au musée où l’on découvre
que tour à tour, les rôles s'inversent. Que peuvent bien penser
de nous les peintures et les sculptures à force de nous observer et de nous
écouter dans les couloirs et les salles d'un musée tout au long de la journée
?… Ce que de jour les « regardeurs » disent des regardés, et
surtout ce que de nuit les regardés racontent des « regardeurs ». Le
lecteur devient témoin et spectateur d'un quotidien aussi bien nocturne que
diurne dans le musée.


Fin observateur, Christophe Chabouté signe un album plein de poésie qui
nous invite à réfléchir sur notre rapport à l’art, nos certitudes et à
la manière dont nous percevons le monde. Se jouant des visiteurs mais
jamais du lecteur, il laisse place à la contemplation avec humour et
sensibilité.
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