- EAN13
- 9782262047641
- Éditeur
- Tempus Perrin
- Date de publication
- 10/04/2014
- Collection
- Tempus
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Comment la marine allemande, en très net état d'infériorité par rapport à ses
rivales française et britannique au début de la guerre, a su se rétablir et
porter des coups dévastateurs aux Alliés.
En septembre 1939, la Kriegsmarine entrait dans une guerre à laquelle elle
n'avait pas eu le temps de se préparer. Face à la nette supériorité des
flottes alliées de l'Angleterre et de la France, elle ne paraissait pas avoir
d'autre alternative, comme l'écrivait alors son propre chef l'amiral Erich
Raeder, que " d'aller par le fond avec honneur ".
En s'appuyant sur des sources peu connues en France, François-Emmanuel Brézet
nous explique pourquoi elle fit beaucoup mieux et combattit avec âpreté
jusqu'à la fin du conflit. La stratégie, conçue par Raeder lui-même, d'attaque
coordonnée des voies de communication de l'adversaire fut appliquée avec une
remarquable pugnacité. Les " cuirassés de poche ", comme le Graf Spee et l'
Admiral Scheer, les grands bâtiments de combat comme le Bismarck, le Tirpitz,
le Scharnhorst et le Gneisenau, les raiders de surface constitueront une
source d'inquiétude constante pour les marines alliées (même si, trop isolés,
ils furent tous envoyés par le fond). Quant à la guerre sous-marine conduite
de main de maître par l'amiral Dönitz, elle ne manquera que de peu son
objectif de rupture des communications alliées dans l'océan Atlantique, mais
cela au prix de pertes considérables.
rivales française et britannique au début de la guerre, a su se rétablir et
porter des coups dévastateurs aux Alliés.
En septembre 1939, la Kriegsmarine entrait dans une guerre à laquelle elle
n'avait pas eu le temps de se préparer. Face à la nette supériorité des
flottes alliées de l'Angleterre et de la France, elle ne paraissait pas avoir
d'autre alternative, comme l'écrivait alors son propre chef l'amiral Erich
Raeder, que " d'aller par le fond avec honneur ".
En s'appuyant sur des sources peu connues en France, François-Emmanuel Brézet
nous explique pourquoi elle fit beaucoup mieux et combattit avec âpreté
jusqu'à la fin du conflit. La stratégie, conçue par Raeder lui-même, d'attaque
coordonnée des voies de communication de l'adversaire fut appliquée avec une
remarquable pugnacité. Les " cuirassés de poche ", comme le Graf Spee et l'
Admiral Scheer, les grands bâtiments de combat comme le Bismarck, le Tirpitz,
le Scharnhorst et le Gneisenau, les raiders de surface constitueront une
source d'inquiétude constante pour les marines alliées (même si, trop isolés,
ils furent tous envoyés par le fond). Quant à la guerre sous-marine conduite
de main de maître par l'amiral Dönitz, elle ne manquera que de peu son
objectif de rupture des communications alliées dans l'océan Atlantique, mais
cela au prix de pertes considérables.
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