- EAN13
- 9782081311220
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 18/12/2013
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Trilogie française
Le séminaire de Bordeaux - Portraits de femmes – L'Assassin
Jean Dutourd
Flammarion
Autre version disponible
-
Papier - Flammarion 23,20
En 1952, Jean Dutourd avait décrit dans Au bon beurre un nouveau personnage :
le crémier enrichi par le marché noir de l'Occupation, mais le BOF lui-même a
cédé la place à tous les marchands de modernité. Lassé de ne pas retrouver la
société d'aujourd'hui dans la plupart des romans contemporains, Jean Dutourd a
repris son bâton de pèlerin pour écrire les histoires qu'il aurait voulu lire,
ce qui est très souvent le meilleur point de départ. Il a posé son chevalet -
expression qu'il affectionne - et peint trois tableaux : Le Séminaire de
Bordeaux, Portraits de femmes et L'Assassin. On devrait accorder plus
d'importance aux boutades, tout au moins les prendre pour ce qu'elles sont :
une manière pudique et ourlée de dire sa vérité. Dutourd prétend qu'il est
devenu écrivain - alors que sa première vocation était la peinture - parce que
les fournitures de l'un sont moins onéreuses que celles de l'autre. La lecture
attentive de son oeuvre démontre qu'il n'a pas cessé de peindre, notamment les
chercheurs du CNRS (Le Séminaire...), les écrivains à succès (Portraits...) et
les vedettes de l'actualité (L'Assassin), trois piliers - certes ni
prolétaires ni épiciers - ô combien représentatifs de la société française
contemporaine. La Trilogie française, contrairement aux récits postbalzaciens,
nous ouvre les coulisses de la France réelle. C'est bien dans la manière de
l'auteur, toute wildienne, de décrire les contours pour aller à l'essentiel.
Alain Paucard
le crémier enrichi par le marché noir de l'Occupation, mais le BOF lui-même a
cédé la place à tous les marchands de modernité. Lassé de ne pas retrouver la
société d'aujourd'hui dans la plupart des romans contemporains, Jean Dutourd a
repris son bâton de pèlerin pour écrire les histoires qu'il aurait voulu lire,
ce qui est très souvent le meilleur point de départ. Il a posé son chevalet -
expression qu'il affectionne - et peint trois tableaux : Le Séminaire de
Bordeaux, Portraits de femmes et L'Assassin. On devrait accorder plus
d'importance aux boutades, tout au moins les prendre pour ce qu'elles sont :
une manière pudique et ourlée de dire sa vérité. Dutourd prétend qu'il est
devenu écrivain - alors que sa première vocation était la peinture - parce que
les fournitures de l'un sont moins onéreuses que celles de l'autre. La lecture
attentive de son oeuvre démontre qu'il n'a pas cessé de peindre, notamment les
chercheurs du CNRS (Le Séminaire...), les écrivains à succès (Portraits...) et
les vedettes de l'actualité (L'Assassin), trois piliers - certes ni
prolétaires ni épiciers - ô combien représentatifs de la société française
contemporaine. La Trilogie française, contrairement aux récits postbalzaciens,
nous ouvre les coulisses de la France réelle. C'est bien dans la manière de
l'auteur, toute wildienne, de décrire les contours pour aller à l'essentiel.
Alain Paucard
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