Tiens bon l’pinceau, y a des coulures !

Cicéron Angledroit

Palémon

  • Conseillé par
    24 décembre 2018

    "Quand on n'y connaît rien en barbouille, on ferait mieux de se coller devant une série amerloque à la télé. C'est ce que j'aurais dû faire. C'est ce que je fais de mieux. Alors, quelle idée m'a pris d'aller fourrer mon nez dans ces tubes mal rebouchés ?" (4ème de couverture)

    Mieux qu'un résumé perso fait par moi-même, j'ai préféré la prose angledroitesque, puisque le principe des histoires dans lesquelles il est le personnage principal - je ne dis pas le héros pour ne pas froisser sa modestie - est que c'est lui-même qui les raconte. Un peu à la manière même pas cachée de San-Antonio, d'ailleurs Cicéron Angledroit qui est détective privé, est aidé par divers seconds rôles - présentés en début d'ouvrage, très bonne idée - dont René, "un peu le Béru de San-A mais en moins exotique".

    Si Cicéron en est à sa neuvième aventure, je le découvre et je me demande bien pourquoi je ne l'ai pas fait plus tôt, surtout que Oncle Paul en parle souvent. Ben, maintenant, j'ai très envie de lire les aventures précédentes, parce que franchement, je me suis bien marré. Tous les personnages sont décalés, pas forcément très bons dans leur domaine, fort drôlatiquement décrits. Les dialogues plus que savoureux :

    "Tu finis à quelle heure ce soir ?
    - Je pensais sept heures. J'ai de la récup... mais dans l'autre sens. Avec cette connerie de pointeuse, des fois, j'oublie de venir travailler avant de pas venir." (p.138)

    C'est un plaisir de bout en bout. Cicéron est en grande forme et il vaut mieux parce que ses maîtresses et en particulier Vaness' la flicque lui en demandent beaucoup - mais rien qui ne soit pas lisible par des oreilles chastes autant que des oreilles puissent lire et être chastes. L'intrigue est comme le reste, décalée et drôle. Je serais bien resté un peu plus longtemps avec Cicéron et sa bande, et lorsque j'aime comme ça, d'habitude, j'écris vivement la suite ; cette fois-ci je l'écris aussi et je rajoute vivement le début, car je crois bien que je vais aller fureter du côté des premiers tomes...

    À noter qu'à l'instar de Frédéric Dard pour San-A, Claude Picq, n'est pas totalement innocent dans les aventures de Cicéron Angledroit.


  • Conseillé par
    17 décembre 2018

    Une enquête plaisante

    Nouvelle enquête pour le détective Cicé, dans le monde de l’art… et des escrocs !
    Toujours aidé de ses 2 acolytes, mais avec une Vanessa sur la touche pour cause d’agression pharmaceutique, Cicéron tente de mener l’enquête sur la disparition d’un tableau non répertorié de Miró.
    Il faut dire qu’une charmante jeune fille lui a demandé de récupérer ce tableau volé à sa pauvre mère décédée.
    Momo et René vont donner de leur personne également. Un bon moment de détente !

    L’image que je retiendrai : celle de la perceuse qui sert à tout.

    https://alexmotamots.fr/tiens-bon-lpinceau-ya-des-coulures-ciceron-angledroit/