the end

Zep

Rue de Sèvres

  • Conseillé par
    13 septembre 2018

    Bande dessinée

    Chaque fois que j’ai lu un article sur cette BD, la chanson des Doors me venait en tête, inlassablement.

    Tout comme l’un des personnages qui écoute presque en boucle les chansons du groupe.

    Passé ce détail, l’album propose un scénario de fin du monde crédible.

    J’ai passé un bon moment avec cette BD, qui se lit toutefois un peu rapidement.

    Une citation :

    C’est une particularité chez l’humain : c’est la femelle qui va modifier son apparence pour attirer le mâle.

    https://alexmotamots.fr/the-end-zep/


  • Conseillé par
    13 mai 2018

    La révolte des arbres

    Tout le monde connaît ZEP, le père de Titeuf. Aussi, lorsque le dessinateur suisse abandonne son personnage fétiche pour se lancer dans la bande dessinée réaliste, il lui faut plusieurs tentatives pour renverser la tendance. Avec « The End », il fait mouche. Surfant la mode « nature et découverte », ZEP propose une histoire sous forme de parabole écologique dans laquelle il imagine une solution radicale face à notre surconsommation des ressources naturelles.

    Un jeune stagiaire, Théodore, échoue dans un coin paisible de la septentrionale Suède. Là-bas, il retrouve le professeur Frawley. Outre son idolâtrie pour le groupe de rock The Doors, dont l’un des morceaux phares renvoie au titre de l’ouvrage, Frawley est à l’origine d’une théorie sur l’éternelle présence végétale. Le scientifique a décodé l’ADN d’une ancestrale feuille d’érable – conservée dans les glaces – pour en déduire l’existence d’un « Journal de la terre », qu’il a baptisé Codex arboris. Cette thèse farfelue ou incomprise lui a valu cet exil suédois.

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u


  • Conseillé par
    12 mai 2018

    Très loin de Titeuf ou de l'excellent Captain Biceps, Zep dessine et scénarise des albums fort réussis sur des thèmes actuels et toujours liés à l'homme, sa vie son oeuvre. Cette fois-ci il est question de la relation homme nature et du mal que celui-ci cause à icelle. J'aime bien la théorie du professeur Frawley qui dit que les dinosaures ont disparu de la terre parce qu'ils ont "cessé de participer à l'équilibre général" en dévorant "les ressources terrestres et [n'apportant] rien en retour", alors que nous les Hommes sommes encore inexplicablement sur cette planète bien que nous fassions pire que les dinosaures puisque "nous, nous créons le déséquilibre." (p.36)

    Cet album est tout de cases monochromes, mais alterne les couleurs : vert, bleu, sépia, gris, ocre. Je n'ai pas cherché à savoir s'il y avait une signification à chaque teinte, peu importe, je me suis laissé embraquer dans cette histoire militante qui prône le respect de la Terre et de la nature, qui met en images les valeurs écologiques, sans pour autant tout rejeter de ce qui fait nos vies actuelles. Zep ne fait pas dans le manichéisme de mauvais aloi, les bons écolos et les mauvais sur-consommateurs, il pousse à réfléchir à travers une fable, un conte pas drôle du tout, qui flirte avec le surnaturel, la science fiction mais qui pourrait bien être dans pas très longtemps réaliste si rien n'est fait pour réduire l'impact et le déséquilibre de l'homme sur la planète.

    Et le titre, emprunté aux Doors que le Pr Frawley écoute en boucle.